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Dans l'ère du "nanoscope"

09 oct. 2014, 00:01
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En attribuant le prix Nobel 2014 de chimie à Eric Betzig, 51 ans, du Howard Hughes Medical Institute d'Ashburn (Etats-Unis), Stefan W. Hell, 54 ans, du Max Planck Institute à Heidelberg (Allemagne), et William E. Moerner, 61 ans, de l'Université Stanford (Etats-Unis), le jury couronne une nouvelle façon de plonger dans l'infiniment petit.

Il est loin le temps des premiers microscopes optiques qui, à la fin du 17e siècle, permirent aux scientifiques d'observer des organismes vivants à des tailles de l'ordre du millième de mètre. Et on a longtemps pensé qu'il n'était pas possible d'aller au-delà du millionième de mètre. Les trois lauréats ont prouvé le contraire. Avec eux, on est passé de l'ère du microscope à celle du "nanoscope". On peut désormais observer des structures très petites sans couper, congeler, sans détruire des cellules vivantes.

Deux procédés ont été distingués. L'un a été mis au point par Stefan Hell...

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