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Des gardes-frontières aux portes de Schengen

Vers un pouvoir supranational pour surveiller la frontière «externe».

14 déc. 2015, 23:22
/ Màj. le 15 déc. 2015 à 00:01
epa05061618 In a photo taken from the Macedonian side of the border, Greek police officers cross the rail tracks along the migrants camp near Idomeni, Greece, 09 December 2015. Greek police began dispersing crowds of people who have been stranded for weeks at Idomeni, a village on the country's border with Macedonia, local media reported. The migrants, mostly from Iran, Bangladesh, Pakistan and Morocco, were placed on buses, some forcibly, and transported to shelters in Athens 550 kilometres to the south, reports said. Around 1,200 people had been stranded at the border since Macedonia started denying entry to so-called economic migrants trying to reach Western Europe via the Balkan route, which stretches from Turkey, through Greece, Macedonia, Serbia, Croatia, Slovenia and finally to Austria. In Athens, they will have to apply for asylum or be repatriated. Greek police sealed off Idomeni on 09 December morning, also blocking access to reporters and humanitarian workers.  EPA/GEORGI LI

Afin de sauver l’euro, il a fallu trois ans pour que les États renoncent en partie à leur souveraineté sur les banques et sur les budgets nationaux. C’est un parcours aussi périlleux qu’engage ce mardi matin la Commission Juncker, afin de sauver Schengen: l’accouchement d’un pouvoir supranational destiné à superviser la frontière «externe» de l’Europe et à rassurer 400 millions d’Européens.

Exit Frontex, vive les gardes-frontières et gardes-côtes européens! Quoi de plus simple sur le papier: confier à une agence européenne les compétences que la France donne par exemple à sa police de l’air et des frontières. La réalité s’annonce comme un patient tour de force. Le moment politique ne s’y prête guère entre la hantise des migrations, le retour des contrôles à l’intérieur de l’UE et la montée des europhones. Dès jeudi soir, au sommet européen, l’accueil risque d’être contrasté. Et à l’image de l’euro, il faudra au mieux...

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