Afin de sauver l’euro, il a fallu trois ans pour que les États renoncent en partie à leur souveraineté sur les banques et sur les budgets nationaux. C’est un parcours aussi périlleux qu’engage ce mardi matin la Commission Juncker, afin de sauver Schengen: l’accouchement d’un pouvoir supranational destiné à superviser la frontière «externe» de l’Europe et à rassurer 400 millions d’Européens.
Exit Frontex, vive les gardes-frontières et gardes-côtes européens! Quoi de plus simple sur le papier: confier à une agence européenne les compétences que la France donne par exemple à sa police de...