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Des gardiennes de prison américaines inculpées pour complicité avec un gang

Treize gardiennes d'une prison de Baltimore (Etats-Unis) ont été inculpées pour complicité avec un gang, s'impliquant notamment dans une affaire de drogue.

24 avr. 2013, 07:31

 

Vingt-cinq personnes, dont treize gardiennes de prison ont été inculpées dans une affaire de drogue menée depuis une prison de Baltimore dans l'est des Etats-Unis. Les gardiennes avaient aussi aidé des détenus à régner sur l'établissement.
 
Au coeur de cette enquête fédérale, figure Tavon White, un des leaders de la Black Guerrilla Family (BGF), un gang afro-américain se revendiquant du marxisme. Ce prisonnier entretenait même des "relations sexuelles durables" avec des employées pénitentiaires, selon le communiqué du département de la justice du Maryland.
 
Tavon White serait ainsi devenu le père de cinq enfants, depuis son incarcération en 2009 au Baltimore City Detention Center. Lors d'un appel mis sur écoute, il a affirmé en janvier: "C'est ma prison, tu comprends ça? (...) Tout passe par moi".
 
"Des employés pénitentiaires étaient impliqués dans des activités avec des détenus, ce qui va à l'encontre de la gestion des prisons", a indiqué le procureur fédéral Rod Rosenstein, cité dans le communiqué.
 
Blanchiment d'argent
 
Les 25 accusés sont inculpés pour "complot pour distribuer et possession en vue de distribuer de la drogue". Parmi eux, 20 sont aussi accusés de blanchiment d'argent.
 
Les gardiennes sont notamment accusées d'avoir aidé à faire passer des téléphones portables et de la drogue pour les membres de ce gang, également actif dans d'autres prisons du pays. En plus d'elles, sept détenus et cinq complices impliqués dans les activités criminelles de cette prison ont été inculpés.
 
Surveillance accrue
 
Les autorités ont souligné que la Black Guerrilla Family était présente dans plusieurs prisons de Baltimore et de ses environs. Située juste au nord de Washington, Baltimore est une ville industrielle relativement pauvre, où les gangs sont particulièrement actifs.
 
Le chef des autorités pénitentiaires de cet Etat, Gary Maynard, a endossé la responsabilité de cette situation lors d'une conférence de presse mardi. "C'est moi qui suis responsable, je ne cherche pas d'excuses", a-t-il dit, promettant d'améliorer la surveillance des employés dans les centres de détention.
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