Des rebelles de la Séléka ont tué 26 civils dans un village du nord de la République centrafricaine, a annoncé samedi un porte-parole de la présidence. Il s'agit du pire carnage de ces derniers mois dans un pays qui tente de se relever après des années de chaos.
"C'était un massacre", a dit Albert Yakolé Mokpeme, qui a précisé que l'attaque s'était produite dans le village de Ndomete, à 350km au nord de la capitale, Bangui. "Les Séléka sont allés de porte en porte", a-t-il dit.
Aucun représentant des ex-rebelles de la Séléka, principalement musulmans, n'a pu être joint dans l'immédiat.
Des affrontements entre Séléka et miliciens chrétiens anti-Balaka ont débuté vendredi à Ndomete avant de se propager vers la ville de Kaga-Bandoro, où les Casques bleus de la Minusca, la mission de l'ONU en Centrafrique, se sont interposés, parvenant à séparer les deux groupes.
La Minusca n'a pas fourni de bilan mais, dans un communiqué, "regrette les pertes humaines et les blessés qui ont été enregistrés'' et dénonce également ''des attaques contre la communauté humanitaire et le personnel des Nations unies".