Au moins 12 personnes, dont huit femmes, auraient été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Syrie. Ils seraient tombés sous des tirs de l'armée qui ont visé la ville de Deraa, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) dans un communiqué.
Les tirs ont frappé un quartier résidentiel de cette ville au sud de Damas, ajoute l'OSDH. C'est là qu'avait commencé la contestation du régime du président Bachar al-Assad.
Les opérations de répression et les combats entre soldats et rebelles se sont intensifiés dans la capitale, faisant 26 morts vendredi à travers le pays, en majorité des civils, selon l'OSDH.
Mercredi, 55 personnes dont des femmes et des enfants avaient été tuées à Al-Koubeir, un hameau de la province de Hama (centre). Avec l'opposition syrienne, l'OSDH a imputé ce massacre aux "chabbihas", les milices pro-régime.
Mais les autorités de Damas ont démenti qu'un tel massacre ait eu lieu. Elles ont affirmé qu'il y avait seulement neuf victimes, tuées par des "groupes terroristes", appellation officielle pour désigner rebelles et opposants.