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Élections en Turquie: Erdogan réélu au premier tour avec 52,5% des voix

En Turquie, Recep Tayyip Erdogan a été réélu pour cinq ans à la tête du pays avec environ 52,5 % des voix. M. Erdogan domine la scène politique en Turquie depuis près de 15 ans.

25 juin 2018, 06:49
M. Erdogan a remporté le scrutin avec environ 52,5% des voix.

"D'après les résultats, il apparaît que Recep Tayyip Erdogan a remporté la majorité absolue des voix valides", ont indiqué aux premières heures de lundi les autorités électorales à Ankara, ce qui lui permet d'être réélu au premier tour des élections de dimanche. Le président turc sortant remporte ainsi un nouveau mandat présidentiel aux pouvoirs renforcés.

La déclaration du chef du Haut comité électoral (YSK), Sadi Güven, lors d'un point presse a été accueillie par des cris de joie au siège du parti du président turc, l'AKP, selon une correspondante de l'AFP. Recep Tayyip Erdogan avait déjà revendiqué la victoire quelques heures auparavant.

 

 

Sadi Güven a indiqué que 97,7 % des voix avaient été enregistrées dans le système informatique du YSK. Et de préciser que les bulletins qui n'avaient pas encore été comptabilisés n'étaient pas en nombre suffisants pour priver M. Erdogan de sa majorité absolue.

Le patron du YSK n'a pas avancé de score pour la présidentielle, mais l'agence de presse étatique Anadolu affirme que M. Erdogan a remporté le scrutin avec environ 52,5 % des voix, selon des résultats partiels après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins.

 

 

Scrutin disputé

Les Turcs ont voté dimanche lors d'un double scrutin présidentiel et législatif âprement disputé entre M. Erdogan, qui domine la scène politique turque depuis 15 ans, et une opposition déterminée à lui barrer la route.

Selon Anadolu, le parti de M. Erdogan, l'AKP, et son allié ultranationaliste, le MHP, conservent leur majorité parlementaire dans le volet législatif des élections avec quelque 53,6 des suffrages exprimés.

Ces élections sont particulièrement importantes car elles marquent le passage du système parlementaire en vigueur à un régime présidentiel qui permettra à M. Erdogan d'élargir considérablement ses prérogatives.

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