Auteur d’une œuvre d’une valeur humaine inestimable, le Finnois Aki Kaurismäki a fait savoir qu’il ne ferait plus d’autres films après «L’autre côté de l’espoir». En découvrant son vingtième et hélas peut-être dernier long métrage, le spectateur éprouvera un immense sentiment de perte, tant ce film dénué de tout pathos procède de la plus grande nécessité.
Habitant Alep, un jeune Syrien a fui la guerre, après avoir perdu toute sa famille, à l’exception de sa sœur, dont il ignore ce qu’elle est devenue. Arrivé dans une ville d’Helsinki très peu hospitalière, Khaled voit sa demande d’asile rejetée...