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Emeutes anti-US: Washington ferme provisoirement ses missions en Indonésie

L'ensemble des missions diplomatiques américaines en Indonésie seront fermées vendredi par crainte de nouvelles manifestations anti-US dans le pays.

20 sept. 2012, 10:22
Par crainte de nouvelles manifestations anti-Américaine, Washington va fermer provisoirement toutes ses missions diplomatiques en Indonésie vendredi.

L'ambassade des Etats-Unis en Indonésie a annoncé jeudi qu'elle fermerait vendredi l'ensemble de ses missions diplomatiques dans le pays plus peuplé du monde musulman. Cette mesure est intervenue par crainte de nouvelles manifestations violentes contre la diffusion d'un film islamophobe.

L'ambassade de Jakarta, ainsi que les représentations américaines à Surabaya (est), Medan et Bali (tous deux dans le centre) seront fermées vendredi, "en raison de la possibilité d'importantes manifestations devant nos installations", a indiqué l'ambassade dans un communiqué.

Jour de prière pour les musulmans, le vendredi est traditionnellement le moment choisi pour organiser des manifestations.

La représentation américaine à Medan est elle déjà fermée depuis mercredi, des manifestations ayant eu lieu à proximité de plusieurs jours de suite.

Au moins 30 tués récemment

A Jakarta, une manifestation de plusieurs centaines d'islamistes protestant contre le film islamophobe devant l'ambassade américaine avaient dégénéré lundi en violences. Des cocktails molotov avaient été lancés contre les forces de l'ordre gardant en nombre la mission diplomatique. Onze personnes avaient été blessées.

Un film amateur à petit budget coproduit par un copte (chrétien égyptien) de Los Angeles et des évangélistes américains a provoqué une vague de protestations qui a fait au moins 30 tués dans plusieurs pays arabo-musulmans.

L'ambassade de France a elle par ailleurs annoncé sa fermeture, également vendredi, ainsi que la fermeture de tous les centres culturels et écoles français dès jeudi et jusqu'à vendredi au moins.

Mais cette mesure est elle justifiée par le possible regain de tension que pourrait provoquer la publication, par l'hebdomadaire satirique français "Charlie Hebdo", de caricatures du prophète Mahomet.


 
 

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