Le lanceur russe Soyouz a mis en orbite vendredi les satellites 7 et 8 de la constellation Galileo, pour le compte de la Commisson européenne et de l'Agence spatiale européenne, a annoncé Arianespace. Une mission semblable avait échoué il y a sept mois. La constellation vise à offrir une alternative au GPS américain.
La fusée a décollé vendredi à 18h46 locales (21h46 GMT) du centre spatial guyanais, à Sinnamary, en Guyane française.
Le programme Galileo permettra à l'Union européenne de disposer de son propre système mondial de navigation par satellite, sous contrôle civil. La constellation atteindra à terme un déploiement de 30 satellites.
Le programme devrait désormais gagner son rythme de croisière, c'est-à-dire deux satellites tous les trois mois. Un service partiel de Galileo devrait pouvoir être assuré dès 2016. La constellation Galileo comprendra à terme 30 satellites, dont plusieurs de rechange, et devrait être pleinement opérationnel en 2020.
Le prochain rendez-vous au centre spatial guyanais est prévu le 15 avril. La première Ariane 5 de 2015 placera sur orbite un satellite de télécommunications norvégien et un satellite pour le compte des ministères français et italien de la défense.