Votre publicité ici avec IMPACT_medias

États-Unis: elle gravit la Statue de la Liberté pour protester contre la politique migratoire de Trump

À New York, une Américaine a gravi le piédestal de la Statue de la Liberté - 46 mètres! - pour montrer son opposition à la politique migratoire du président Trump. Il aura fallu près de quatre heures aux forces de l'ordre pour la faire descendre.

06 juil. 2018, 07:59
La femme de 44 ans est parvenue à se hisser jusqu'au piédestal de la Statue de la Liberté pour protester contre la politique migratoire de Trump.

Une militante anti-Trump a été inculpée jeudi puis remise en liberté, après avoir escaladé la veille le piédestal de la Statue de la Liberté. Elle protestait contre la politique migratoire de Washington.

La femme, identifiée par la police comme Therese Okoumou, une femme naturalisée américaine qui vit à Staten Island, une île new-yorkaise proche de la statue de la Liberté, a été inculpée de trois chefs d'accusation, dont violation de propriété privée et trouble à l'ordre public, selon un communiqué du procureur fédéral de Manhattan. Chacune des infractions est passible de six mois de prison.

Accompagnée de militants pro-migrants, Mme Okoumou, 44 ans, a plaidé non coupable devant un juge avant d'être relâchée, les infractions dont elle est accusée étant considérées comme mineures, a précisé un porte-parole du procureur. Elle doit se représenter au tribunal le 3 août.

 

 

Séparation à la frontière

Elle était parvenue mercredi à escalader le piédestal de la statue. Et pendant près de quatre heures, la militante a refusé de descendre, obligeant à aller la chercher avec des cordes, comme l'ont montré des images prises par hélicoptère et diffusées par les télévisions locales. Le piédestal de la statue fait 46 mètres de hauteur, et la torche culmine à près de 93 mètres.

Vêtue d'un T-shirt de l'organisation anti-Trump "Rise and Resist" (Levez-vous et résistez), elle avait d'abord affirmé aux policiers qu'elle ne descendrait que lorsque les parents migrants arrêtés à la frontière mexicano-américaine auraient retrouvé leurs enfants.

 

 

Plus de 2300 mineurs ont été séparés de leurs parents en quelques semaines lorsque le président Donald Trump a décidé d'appliquer une politique de "tolérance zéro" en matière d'immigration clandestine. Après une vive polémique, il a fait machine arrière en juin mais les retrouvailles parents/enfants tardent à se concrétiser.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias