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Etats-Unis: poursuites abandonnées contre les policiers impliqués dans l'homicide de Freddie Gray

L'an dernier, un homme noir avait été blessé à mort dans un fourgon de police à Baltimore. En effet, les circonstances de l'incident demeurent inconnues.

27 juil. 2016, 18:41
L'enquête Freddy Gray n'a révélé aucune charge contre les policiers en cause.

La justice américaine a abandonné les poursuites contre tous les policiers impliqués dans l'homicide de Freddie Gray, un Noir mortellement blessé l'an dernier dans un fourgon de police à Baltimore. Cette décision risque d'accroître un peu plus les tensions raciales déjà très vives aux Etats-Unis.

Aucun des policiers initialement poursuivis n'aura donc été condamné dans cette affaire qui avait déclenché de violentes émeutes dans Baltimore, ville portuaire de l'est américain, et pris une dimension nationale aux Etats-Unis.

 

"Les services du procureur de la ville de Baltimore ont décidé d'abandonner les poursuites dans les dossiers restants liés à l'arrestation et à la mort de Freddie Gray", a indiqué une cour du Maryland, dont dépend Baltimore, dans un bref communiqué publié mercredi.

Circonstances peu claires

Après les émeutes de Ferguson à l'été 2014, l'affaire Freddie Gray était devenue pour beaucoup le symbole des violences policières envers la communauté noire.

Le 12 avril 2015, ce jeune Noir de 25 ans avait été installé dans un fourgon de police pour être emmené au poste. Il a subi, dans des circonstances qui n'ont jamais été clairement établies, une fracture des vertèbres cervicales lors du transport avant de succomber à ses blessures le 19 avril.

 

Le premier procès dans cette affaire avait débouché sur un non-lieu surprise, les jurés n'étant pas parvenus à se mettre d'accord sur un verdict. Les deux procès suivants avaient débouché sur des acquittements, y compris celui de Caesar Goodson, le chauffeur de la fourgonnette qui faisait face aux chefs d'inculpation les plus graves.

Les autorités avaient dû déclarer l'état d'urgence, instaurer un couvre-feu et appeler les militaires de la garde nationale en renfort, pour tenter de rétablir le calme dans la ville.

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