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Etats-Unis: première lueur d'espoir dans la crise budgétaire

Après 10 jours de shutdown aux Etats-Unis, une lueur d'espoir est apparue jeudi à Washington. Des discussions se poursuivent entre la Maison Blanche et les responsables républicains pour tenter d'éviter un défaut de paiement.

11 oct. 2013, 08:01
Avec le ?shutdown? décrété aux États-Unis,  800 000 fonctionnaires ont été  renvoyés à la maison. De nombreux monuments ou musées  sont fermés aux touristes.

Une lueur d'espoir est apparue jeudi à Washington après dix jours de crise budgétaire et de paralysie générale. Des discussions "productives" se poursuivent entre la Maison Blanche et les responsables républicains pour tenter d'éviter un défaut de paiement.

A l'issue d'une réunion de plus d'une heure jeudi entre Barack Obama et vingt responsables républicains, le chef de la majorité à la Chambre des représentants, Eric Cantor, a semblé indiquer qu'une percée était en vue.

"Nos équipes vont continuer à se parler ce soir, nous aurons plus de discussions, le président a dit qu'il consulterait son administration, et j'espère que nous pourrons entrevoir une façon d'avancer ensuite", a déclaré ce responsable.

Relèvement temporaire du plafond de la dette

Les républicains ont proposé jeudi à Barack Obama un relèvement temporaire de la limite de la dette jusqu'au 22 novembre pour écarter le risque d'un défaut de paiement, mais sans inclure de mesure rouvrant entièrement l'Etat fédéral, paralysé depuis le 1er octobre.

"Aucune décision définitive n'a été prise", selon le porte-parole du président de la Chambre John Boehner, tout en saluant une "conversation utile et productive".

La Maison Blanche a rendu compte de la réunion dans des termes très neutres, en observant qu'"après une discussion sur les possibles façons d'aller de l'avant, aucun choix spécifique n'a été effectué". "Le président espère continuer à faire des progrès avec les membres des deux partis".

Républicains sous pression

Les républicains sont sous pression, car l'opinion publique penche majoritairement du côté de Barack Obama depuis le début de la crise. Selon un sondage publié jeudi, 53% des Américains estiment que les républicains sont responsables de la paralysie fédérale, contre 31% qui accusent le chef de l'Etat.

En échange du relèvement de la limite de la dette, les républicains veulent l'ouverture de négociations sur le budget et une réforme des programmes sociaux, comme le système de retraite.

Avant la réunion avec les républicains, le porte-parole du président, Jay Carney, a expliqué qu'il réservait son jugement sur cette proposition, même s'il "promulguerait sans doute" un relèvement de la dette à court terme. Il a en revanche répété que M. Obama refusait de céder aux demandes de "rançon" de ses adversaires sur le budget.

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