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Face aux défis du quatrième mandat

Investi ce lundi pour six ans de plus à la présidence, Vladimir Poutine fait face à une situation économique dégradée.

07 mai 2018, 00:01
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A quelques heures seulement de l’investiture présidentielle de Vladimir Poutine, l’incertitude régnait encore à Moscou, dans une capitale placée en état de haute tension. Elu triomphalement, le 18 mars dernier, avec 76% des suffrages, le chef du Kremlin se verra adouber pour la quatrième fois pour un nouveau mandat de six ans, dix-huit ans après son premier sacre de 2000, le dotant ainsi de la plus grande longévité politique derrière Staline.

La scène aura un air de déjà-vu, même si Vladimir Poutine se dispensera, cette fois, de traverser les rues désertes de Moscou jusqu’à la place Rouge dans une limousine noire à vitres fumées, comme en 2012. Et tout comme il y a six ans, plusieurs milliers de manifestants ont protesté, samedi, dans tout le pays (lire ci-dessus), démontrant, s’il en était besoin, que la route de Vladimir Poutine ne sera pas dégagée.

Terrain économique miné

Les difficultés du président...

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