A quelques heures seulement de l’investiture présidentielle de Vladimir Poutine, l’incertitude régnait encore à Moscou, dans une capitale placée en état de haute tension. Elu triomphalement, le 18 mars dernier, avec 76% des suffrages, le chef du Kremlin se verra adouber pour la quatrième fois pour un nouveau mandat de six ans, dix-huit ans après son premier sacre de 2000, le dotant ainsi de la plus grande longévité politique derrière Staline.
La scène aura un air de déjà-vu, même si Vladimir Poutine se dispensera, cette fois, de traverser les rues désertes de Moscou jusqu’à la place R...