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FBI et NSA s’attaquent à Apple

Les agences de renseignements américaines estiment que le cryptage fait le jeu des djihadistes, dont ceux du 13 novembre à Paris.

18 févr. 2016, 23:37
/ Màj. le 19 févr. 2016 à 00:01
This July 27, 2014, photo provided by U.S. Customs and Border Protection shows Tashfeen Malik, left, and Syed Farook, as they passed through O'Hare International Airport in Chicago. A U.S. magistrate has ordered Apple to help the Obama administration hack into an iPhone belonging to one of the shooters in San Bernardino, Calif. The ruling by Sheri Pym on Feb. 16, 2016, requires Apple to supply highly specialized software the FBI can load onto the phone to cripple a security encryption feature that erases data after too many unsuccessful unlocking attempts. Federal prosecutors told the judge they can’t access a county-owned work phone used by Farook because they don’t know his passcode.  (U.S. Customs and Border Protection via AP) California Shootings

Quels droits fondamentaux les Américains chérissent-ils en priorité: leur sécurité ou le respect de leur vie privée? Ce dilemme, vieux comme la démocratie aux Etats-Unis, a produit dans l’histoire du pays de passionnantes controverses politiques, du temps de la commission Church (1975) qui enquêta sur les abus de pouvoir commis par le FBI de J. Edgar Hoover ou de l’affaire Snowden (2013), du nom de cet ex-analyste de la NSA qui dénonça les programmes d’écoutes massives de l’Agence de sécurité nationale.

A l’ère du terrorisme islamiste se propageant par les transmissions satellites et les câbles en fibre optique, les agences de renseignements américaines réactivent le débat: mardi, la justice fédérale a sommé la firme Apple d’aider le FBI à «craquer» un iPhone ayant appartenu au «loup solitaire» Syed Rizwan Farook. Le 2 décembre dernier, cet Américano-Pakistanais de 28 ans et sa compagne Tashfeen Malik avaient assassiné 14 personnes à San...

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