Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Fidel laisse l’île dans un état critique

Quel futur pour Cuba après la mort du dictateur? Les incertitudes demeurent.

27 nov. 2016, 23:07
/ Màj. le 28 nov. 2016 à 00:01
FILE - In this April 14, 1966 file photo, Cuba's leader Fidel Castro stands on a sugar cane plantation in Cuba. Former President Fidel Castro, who led a rebel army to improbable victory in Cuba, embraced Soviet-style communism and defied the power of 10 U.S. presidents during his half century rule, has died at age 90. The bearded revolutionary, who survived a crippling U.S. trade embargo as well as dozens, possibly hundreds, of assassination plots, died eight years after ill health forced him to formally hand power over to his younger brother Raul, who announced his death late Friday, Nov. 25, 2016, on state television. (Roberto Salas/Prensa Latina via AP Images, File) Cuba Obit Fidel Castro

«Rien ne changera vraiment dans l’île tant que Fidel sera vivant», confiait encore il y a peu un économiste occidental en poste à La Havane. Une jeune Havanaise plutôt aisée ajoutait: «À croire qu’ils l’ont cloné. Nous avions des fermes et des maisons avant la révolution. Tout a été confisqué par Fidel. Beaucoup de membres de ma famille ne l’ont pas supporté. Ils en sont morts», se désolait-elle. Des propos impensables voici une décennie.

Fidel a rendu l’âme, mais son héritage a en grande partie disparu depuis qu’il a cédé le pouvoir à son jeune frère en 2006. L’éducation reste bien gratuite, tout comme la santé, mais pour bénéficier réellement de l’excellent système de soins cubain, il faut désormais donner un regalito (un petit cadeau) aux médecins. Dans les polycliniques, des affiches précisent que «si la santé est gratuite, elle a un coût». L’égalité salariale et...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias