«Rien ne changera vraiment dans l’île tant que Fidel sera vivant», confiait encore il y a peu un économiste occidental en poste à La Havane. Une jeune Havanaise plutôt aisée ajoutait: «À croire qu’ils l’ont cloné. Nous avions des fermes et des maisons avant la révolution. Tout a été confisqué par Fidel. Beaucoup de membres de ma famille ne l’ont pas supporté. Ils en sont morts», se désolait-elle. Des propos impensables voici une décennie.
Fidel a rendu l’âme, mais son héritage a en grande partie disparu depuis qu’il a cédé le pouvoir à son jeune frère en 2006. L’éducation reste bien g...