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France: l'une des femmes arrêtées jeudi soir dans l'Essonne avait prêté allégeance à Daech

L'une des femmes arrêtées jeudi soir dans l'Essonne, en France, avait prêté allégeance à Daech. Elles préparaient des attentats sur sol français.

09 sept. 2016, 08:33
L'une des femmes arrêtées est la fille du propriétaire de la voiture retrouvée pleine de bonbonnes de gaz près de Notre-Dame (archives).

La principale suspecte interpellée dans l'enquête sur la voiture remplie de bonbonnes de gaz retrouvée à Paris avait prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI), selon une source proche de l'enquête. Selon les autorités, elle préparait un attentat imminent.

La jeune femme âgée de 19 ans, interpellée jeudi soir avec deux complices, est la fille du propriétaire de la voiture retrouvée à Paris dimanche avec des bonbonnes de gaz. Elle a été blessée par balle après avoir poignardé un des policiers venu l'arrêter à Boussy-Saint-Antoine, à 25 km au sud-est de Paris.

Agées de 39, 23 et 19 ans, les trois femmes "radicalisées, fanatisées", "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes", a déclaré jeudi soir à la presse le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

 

Message d'alerte

Un message d'alerte sur un risque d'attentat dans les gares parisiennes et en banlieue avait été envoyé dans la journée aux policiers, a souligné une source policière. Celle-ci estime que le réseau, activé de l'étranger, préparait un attentat jeudi, jour de leur interpellation.

Les enquêteurs antiterroristes cherchent toujours à comprendre pourquoi une voiture aux feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation a été garée dimanche matin en plein coeur du Paris touristique, à quelques centaines de mètres de la cathédrale Notre-Dame.

A l'intérieur de la voiture, cinq bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gasoil, sans système de mise à feu, ont été retrouvées.

 

 

"Nouvelle forme d'attaque"

La découverte de cette voiture est prise très au sérieux dans le contexte de menaces d'attentats en France, après de multiples attaques djihadistes en 2015 et 2016.

Après les mitraillages, les attaques au couteau ou à la veste explosive, les services spécialisés craignent "une nouvelle forme d'attaque" avec "le dépôt d'engins explosifs" dans des lieux rassemblant une foule importante, a admis le patron des services de renseignements français Patrick Calvar en mai devant une Commission de l'Assemblée nationale.

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