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France: une femme avoue avoir tué ses bébés retrouvés congelés

Affaire macabre pour la police française: deux foetus ou nouveaux-nés ont été retrouvés dans le congélateur d'une femme dans le centre-est de la France. Cette dernière avait déjà été condamnée en 2005 pour infanticide.

26 mars 2013, 17:55
L'affaire, qui se déroule à Ambérieu, non loin du Lac Léman, a débuté dimanche.

Une femme a avoué avoir tué ses deux nouveaux-nés en les noyant, a expliqué mardi le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Denis Mondon. Les deux bébés ont été découverts congelés chez elle dimanche à Ambérieu, dans le centre-est de la France.

"La (personne) mise en cause a déclaré avoir tué ses deux bébés, qu'elle déclare être nés vivants", a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse. Jusqu'alors, l'âge des corps découverts était inconnu, leur aspect ne permettant pas de dire s'il s'agissait de foetus non viables ou de nouveau-nés.
 
La mère de 32 ans a été présentée mardi au juge d'instruction pour des faits de meurtres avec circonstances aggravantes. Parmi elles, le parquet a retenu le fait qu'elle a été condamnée à quinze ans de prison, en avril 2005 aux assises de l'Ain, pour l'assassinat de son nouveau-né. Elle était restée derrière les barreaux de juillet 2002 à décembre 2010.
 
Elle était tombée enceinte dès début 2011, selon ses premières déclarations. "Le premier décès se situerait à l'automne 2011 et le second à l'automne 2012", a précisé M. Mondon. Le premier corps a été découvert par le concubin qui a appelé les gendarmes. Ceux-ci ont trouvé un deuxième corps congelé.
 
Les autopsies des deux petits garçons devraient permettre de déterminer s'ils étaient bien nés vivants et s'ils sont bien morts de noyade.
 
Le 28 mars 2002, la jeune femme avait accouché clandestinement dans les toilettes, après avoir dissimulé sa grossesse. Elle avait demandé à sa mère de placer le corps dans un sac, qui avait ensuite été abandonné dans une maison en ruines. La mère de la jeune femme avait été condamnée à 18 ans de prison.
 
Depuis 2006, au moins un corps de nouveau-né est découvert chaque année congelé en France.
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