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Grande-Bretagne et Irlande: de la viande de cheval retrouvée dans les hamburgers

Emoi en Irlande et Grande-Bretagne: des supermarchés Tesco ont vendu des hamburgers contenant de la viande de cheval. Sa consommation est absolument tabou dans ces deux pays.

16 janv. 2013, 12:56
De la viande de cheval a été retrouvée dans des hamburgers vendus par des magasins Tesco en Grande-Bretagne et en Irlande. La consommation de viande de cheval est tabou dans ces pays.

Des hamburgers vendus entre autres dans les supermarchés Tesco en Grande-Bretagne et en Irlande contenaient de la viande de cheval, selon une enquête menée par les autorités irlandaises. Cette découverte a suscité l'émoi dans les deux pays, où manger de la viande de cheval est tabou.

L'Autorité de sécurité alimentaire irlandaise (FSAI) a testé 27 hamburgers censés contenir exclusivement du boeuf et y a trouvé de l'ADN de cheval dans 10 d'entre eux (37%) et de porc dans 23 (85%).

Les produits contenant du cheval provenaient de deux usines en Irlande appartenant à Liffey Meats et Silvercrest Foods et de l'usine Dalepak Hambleton au Royaume-Uni. Ils étaient en vente dans des chaînes de supermarchés populaires comme Tesco, Lidl, Aldi et Iceland.

Les hamburgers contenaient généralement peu de cheval, sauf dans un échantillon relevé chez Tesco, où il en contenait 29%. Les autorités irlandaises expliquent les traces de porc par la fabrication de produits contenant cette viande dans les mêmes usines mais s'interrogent en revanche sur la présence de cheval.

"En Irlande, ce n'est pas dans notre culture de manger de la viande de cheval et par conséquent on ne s'attend pas à en trouver dans un burger", a souligné Alan Reilly, le directeur général de la FSAI. M. Reilly a rappelé que ces produits ne présentaient pas de risque pour la santé.

La consommation de cheval est en effet aujourd'hui quasi inexistante dans le pays comme en Grande-Bretagne. Elle est tombée en désuétude dans les années 1930.

Les supermarchés concernés ont annoncé qu'ils allaient retirer immédiatement les lots concernés et ont présentés leurs excuses. Silvercrest, qui possède l'une des usines incriminées, a aussi suspendu de la vente tous les produits en question.

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