Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Grande-Bretagne: Facebook sous enquête pour émotions manipulées

La semaine dernière, une nouvelle selon laquelle Facebook aurait manipulé en secret les émotions de 700'000 internautes a suscité un tollé. L'autorité britannique de protection des données a ouvert une enquête mercredi pour déterminer si le réseau social a violé la loi.

02 juil. 2014, 12:38
L'autorité britannique de protection des données a annoncé l'ouverture mercredi d'une enquête pour déterminer si Facebook a violé la loi. La semaine dernière, la nouvelle selon laquelle le réseau social aurait manipulé en secret les émotions de 700'000 utilisateurs a suscité un tollé.

L'autorité britannique de protection des données a annoncé l'ouverture mercredi d'une enquête pour déterminer si Facebook a violé la loi. La semaine dernière, la nouvelle selon laquelle le réseau social aurait manipulé en secret les émotions de 700'000 utilisateurs a suscité un tollé.

"Nous allons évoquer la question avec Facebook et nous coordonner avec nos homologues irlandais pour en savoir plus sur les circonstances", de cette étude, a indiqué un porte-parole de l'Information Commissioner's Office (ICO) à l'AFP.

Un tollé a accueilli la semaine dernière la révélation que Facebook avait utilisé à son insu 700'000 utilisateurs comme cobayes pour étudier "la contagion émotionnelle" dans le cadre d'une étude universitaire en 2012.

Trouble profond

Les auteurs cherchaient à savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençait la teneur de ce qu'ils postaient eux-mêmes sur le site.

Leur étude, d'abord passée inaperçue dans les grands médias, a suscité une attention grandissante après des articles publiés samedi dans la revue en ligne Slate et sur les sites du magazine "The Atlantic" et de "Forbes". Certains internautes ont exprimé "leur trouble profond" ou qualifié la méthode utilisée "d'alarmante" ou de "démoniaque".

Améliorer les procédures

"Il est évident que des personnes ont été dérangées par cette étude et nous en assumons la responsabilité", a commenté mercredi un porte-parole de Facebook dans un communiqué à l'AFP. "Nous voulons faire mieux à l'avenir et améliorer nos procédures en tentant compte de ces réactions. L'étude a été conduite en respectant la protection des informations personnelles et nous sommes heureux de répondre à toutes les questions des autorités de régulation."


 
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias