Les cheminots français étaient de nouveau en grève, hier, contre la réforme de la compagnie publique SNCF. Ils se disent prêts à durcir le mouvement pour faire plier le gouvernement. Mais celui-ci est déterminé à ne rien lâcher sur cette réforme emblématique voulue par le président Emmanuel Macron.
Dénonçant une volonté de «détruire le service public», les cheminots ont engagé, depuis début avril, une grève marathon par épisodes de deux jours sur cinq. Entamée samedi soir, cette deuxième séquence de débrayage doit s’achever demain matin. Le mouvement a été un peu moins suivi, hier, avec 35% de grévistes contre 48% lors des deux journées de débrayage précédentes.
Aujourd’hui, le nombre de trains reliant les grandes villes françaises entre elles s’annonçait en légère baisse.
Impact sur la Suisse
La grève continuait en revanche d’avoir un impact limité sur les lignes internationales, essentiellement Thalys et Eurostar, avec trois trains sur quatre prévus...