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Histoire: des courriers du père d’Hitler retrouvés dans un grenier autrichien

On en sait plus sur la famille d’Adolf Hitler. Des lettres de son père ont été retrouvées dans un grenier en Autriche et analysées par un historien.

14 mars 2021, 16:59
Les lettres permettent d'en apprendre plus sur les parents d'Hitler, Alois et Klara.

Une Autrichienne qui voulait faire des travaux d’isolation thermique dans son grenier a mis la main sur 31 lettres écrites par Alois Hitler, le père du dictateur allemand. En 2017, elle a décidé de confier ces archives à l’historien autrichien Roman Sandgruber.

Au début, j’étais plutôt sceptique: on sait très peu de choses sur la jeunesse du [Führer].
Roman Sandgruber, historien

«Au début, j’étais plutôt sceptique: on sait très peu de choses sur la jeunesse» du Führer «et encore moins sur son père», avoue ce spécialiste. Pourtant, la correspondance jaunie s’est bien vite révélée authentique.

Cette découverte a permis à l’universitaire de 74 ans d’écrire la première biographie du patriarche (1837-1903). Adolf était alors tout juste âgé de 14 ans. Le livre en allemand (non traduit) a été publié le 22 février.

 

A ce jour, ces courriers sont les très rares connus du père du dictateur, qui a eu huit enfants fruits de trois mariages. Ils ont été rédigés par Alois Hitler du temps de l’empire austro-hongrois, à l’attention d’un homme à qui il voulait racheter une ferme dans un village de Haute-Autriche en 1895.

Si l’on savait qu’Alois était un «chef de famille tyrannique», les échanges dépeignent «une vie familiale pas toujours désagréable». Ils donnent aussi une image différente de la mère Klara, décrite comme une tranquille «petite ménagère» par Adolf Hitler dans «Mein Kampf».

Tous les deux méprisaient ceux qui avaient suivi une scolarité classique.
Roman Sandgruber, historien

Dans les courriers d’Alois elle apparaît comme «une femme profondément émancipée, comme on dirait aujourd’hui», selon Roman Sandgruber.

Bien que le chercheur se garde d’établir des comparaisons hâtives entre Alois et son fils, il voit en eux un point commun: ce sont des «autodidactes» revendiqués. «Tous les deux méprisaient ceux qui avaient suivi une scolarité classique», ajoutant qu’ils se prenaient pour des «génies».

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