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Hollande ne graciera pas les éléphantes de Lyon, quid de Bardot?

Au risque de voir Brigitte Bardot prendre la nationalité russe, François Hollande a décidé de ne pas gracier les deux éléphantes tuberculeuses du zoo de Lyon.

08 janv. 2013, 19:53
Baby et Népal, les deux éléphantes souffrant de tuberculose.

François Hollande ne "graciera" pas Baby et Népal, les deux éléphantes tuberculeuses du parc de la Tête d'Or de Lyon menacées d'euthanasie. Et ce, au risque de voir Brigitte Bardot mettre à exécution sa menace de prendre la nationalité russe.

Sollicité à plusieurs reprises par le directeur du cirque Pinder, Gilbert Edelstein, propriétaire des deux pachydermes, le cabinet du président a fait savoir qu'il laissait la justice suivre son cours.

Afin de tenter de sauver ses éléphants condamnés à l'euthanasie par un arrêté préfectoral du 11 décembre 2012, Gilbert Edelstein avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon.

S'appuyant sur le principe de précaution, la juridiction lyonnaise avait rejeté le 21 décembre ce référé en raison du risque d'exposition des soigneurs et de la population à la tuberculose. Le patron de Pinder s'était pourvu en cassation. Le pourvoi a été jugé recevable par le Conseil d'Etat.

Gilbert Edelstein a répondu mardi au président pour lui demander par écrit de laisser ses services pratiquer de nouveaux tests sur les animaux, ce qui lui a été refusé jusqu'ici.

Vive émotion

Baby et Népal sont suspectées d'être porteuses du bacille de la tuberculose depuis 2010, sans que les tests aient pu attester avec certitude de cette contamination. Mais en 2012, l'autopsie de Java, la troisième éléphante du parc de la Tête d'Or décédée pendant l'été avait révélé l'infection de cette dernière.

L'histoire de ces deux éléphantes, âgées de 42 ans, suscite une vive émotion à Lyon. Deux manifestations de soutien ont déjà été organisées et une pétition au niveau national a également recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures.

Brigitte Bardot, qui a proposé de recueillir les animaux au sein de sa fondation, a menacé de s'exiler en Russie si les éléphantes n'étaient pas sauvées.

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