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Hong Kong, cité du trafic animalier

15 août 2016, 23:07
/ Màj. le 16 août 2016 à 00:01
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Hong Kong

Julie Zaugg (textes et photos)

L’odeur prend à la gorge. Un mélange d’herbes médicinales et de fruits de mer séchés. A Sheung Wan, un quartier ouvrier au cœur de Hong Kong, des dizaines d’échoppes vendent des concoctions de médecine chinoise. Sur les étagères, on aperçoit des bocaux remplis d’hippocampes, des ailerons de requins blanchis par le soleil et de grandes vessies de poisson boursouflées. Derrière le comptoir, les vendeurs pèsent leurs préparations avec des petites balances à plateaux, les comptent avec des bouliers en bois ou jouent au mah-jong.

Une bonne partie des espèces vendues dans les magasins de Sheung Wan sont protégées. La Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction (Cites), un accord international qui compte 182 Etats, interdit leur vente ou la soumet à des quotas stricts. Mais Hong Kong est un hub pour le trafic d’animaux. En 2014, 138 tonnes de peaux,...

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