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Hong Kong: Leung Cheun-Ying veut reprendre le dialogue avec les étudiants

Leung Cheun-Ying, le chef de l'exécutif de Hong Kong veut renouer le dialogue avec les étudiants pro-démocratie.

16 oct. 2014, 10:34
Le chef de l'exécutif local de Hong Kong veut rouvrir la porte du dialogue avec les étudiants contestataires. Leung Cheun-Ying souhaite discuter avec les représentants du mouvement pro-démocratie cette semaine encore, a-t-il déclaré jeudi à la presse.

Le chef de l'exécutif local de Hong Kong veut rouvrir la porte du dialogue avec les étudiants contestataires. Leung Cheun-Ying souhaite discuter avec les représentants du mouvement pro-démocratie cette semaine encore, a-t-il déclaré jeudi à la presse.

"Au cours des derniers jours, et y compris ce matin via des tiers, nous avons fait savoir aux étudiants que nous aimerions entamer un dialogue sur le suffrage universel le plus rapidement possible, a dit Leung Cheun-ying. Il y a une semaine, le pouvoir avait annulé des pourparlers visant à mettre fin aux manifestations.

"C.Y", comme il est surnommé dans l'ancienne colonie britannique, a refusé de commenter les accusations de brutalité dont la police fait l'objet depuis la publication d'une vidéo montrant des officiers passant à tabac un manifestant. "Nous ne devons pas politiser cet incident", a dit le chef de l'exécutif.

Les autorités ont annoncé l'ouverture d'une enquête "impartiale" après cette bavure supposée. Celle-ci est survenue mercredi lors de heurts violents opposant les policiers et les manifestants qui venaient d'ériger de nouvelles barricades à Admiralty, quartier proche du siège du pouvoir qu'ils occupent depuis le 28 septembre.

Ces blocages ont fortement perturbé ces dernières semaines l'activité à Hong Kong et la vie quotidienne des sept millions d'habitants de ce territoire semi-autonome. Il s'agit de la plus grave crise politique depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997.Scrutin de 2017

Les frondeurs demandent la démission de "C.Y". Bravant la tutelle chinoise, ils exigent également de pouvoir librement élire le prochain chef de l'exécutif hongkongais en 2017. Le Parti communiste chinois (PCC) redoute une contagion revendicative sur son territoire, et entend donc garder la haute main sur le processus électoral.

M. Leung a réaffirmé à cet égard que Pékin ne reviendrait pas sur sa décision de garder le contrôle des candidatures lors de ce scrutin. "La politique, c'est l'art du possible et nous devons faire la part des choses entre ce qui est possible et ce qui est impossible", a-t-il dit.

Dénoncer les violences policières

Quelques heures plus tôt, jeudi matin, la police de Hong Kong a une nouvelle fois fait usage de gaz au poivre pour repousser des manifestants pro-démocratie. Les protestataires tentaient de bloquer une avenue près du siège de l'exécutif local.

Des centaines de personnes se sont parallèlement rassemblées devant le siège de la police, dans le quartier voisin de Wan Chai, pour dénoncer les actes de violence policière commis la veille sur un manifestant.

En milieu de matinée, sur le principal lieu de rassemblement de la protestation, quelques centaines de manifestants campaient toujours sous la garde d'une cinquantaine de policiers et les tensions étaient retombées.

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