Malgré le ralentissement des affaires, Swatch Group n'envisage pas de réduire ses effectifs. Le numéro un mondial de l'horlogerie n'adoptera pas les mesures de ses concurrents pour répondre à la force du franc, promet Nayla Hayek.
"Comme par le passé, la réduction du personnel en temps de crise n'est pas à l'ordre du jour chez nous alors que ça l'est chez certains de nos concurrents", a déclaré mercredi la présidente du conseil d'administration de Swatch Group devant les actionnaires réunis en assemblée générale au Vélodrome de Granges (SO).
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— Peter Samuel Jaggi (@Peter_S_Jaggi) 11 mai 2016
"Dans le contexte de la surévaluation du franc", les discours se focalisent sur la recherche et le développement. Mais la force de l'industrie suisse se trouve dans le fait qu'elle "fabrique également ses produits ici en Suisse", a relevé Mme Hayek dans son discours d'ouverture.
"La plus importante valeur ajoutée d'une société se déploie surtout à l'endroit où recherche, développement et production oeuvrent main dans la main", a-t-elle expliqué devant le parterre exceptionnellement clairsemé dans un premier temps en raison du retard des trains venant de Zurich.
Technologies mises en avant
Mme Hayek a encore insisté sur la force d'invention de son groupe qui a déposé près de 200 nouveaux brevets en 2015. "Swatch Group a aussi besoin de breveter ses solutions, par exemple pour rattraper des différences de change", a-t-elle lancé.
Prenant le relais, face à une salle commençant à se remplir avec l'arrivée des retardataires, le patron de Swatch Group, Nick Hayek, a lui énuméré les technologies qui font la force de son groupe.
Le savoir-faire électronique de Swatch Group n'est pas seulement destiné à l'horlogerie. Il est aussi utilisé par d'autres entreprises suisses et étrangères, a noté M. Hayek.
Swatch Group, qui est aussi spécialisé dans la fabrication de batteries autonomes, va prochainement signer un accord avec un grand fabricant automobile, a-t-il encore dévoilé.