"Il s'agit-là de revendications classiques de l'Asloca en matière de protection des locataires, mais pas de solution pour augmenter l'offre" , réagissait hier Olivier Feller, secrétaire général de la Fédération romande immobilière (FRI), contacté pour une réaction.
Selon lui, quand il y a pénurie, c'est précisément parce que l'offre ne répond pas à la demande. "Ce n'est pas en rigidifiant le marché qu'on pourra corriger la situation mais, au contraire, en le fluidifiant par des allègements administratifs, par la suppression d'obstacles."
Bref, il ne semble guère y a voir de terrain d'entente entre défenseurs de locataires et des bailleurs. Même dans le contexte des prochains débats sur la libre circulation: Olivier Feller estime "risqué", de la part de l'Asloca, d'agiter une menace, même voilée, sur l'attitude des locataires lors des prochains votes touchant à la libre circulation.
Le Conseil fédéral, lui, n'a mis que très récemment le thème du logement...