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«Il faut mieux contrôler les mosquées»

Le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, dresse le tableau de la mobilisation dans le royaume, une année après les attentats-suicides du 22 mars.

08 mars 2017, 23:26
/ Màj. le 09 mars 2017 à 00:01
Police in riot gear protect one of the memorials to the victims of the recent Brussels attacks, as right wing demonstrators protest near the Place de la Bourse in Brussels, Sunday, March, 27, 2016. In a sign of the tensions in the Belgian capital and the way security services are stretched across the country, Belgium's interior minister appealed to residents not to march Sunday in Brussels in solidarity with the victims."We understand fully the emotions," Interior Minister Jan Jambon told reporters. "We understand that everyone wants to express these feelings."(AP Photo/Alastair Grant) BELGIUM ATTACKS

Bruxelles rendra hommage d’ici quelques jours aux 32 victimes des attentats-suicides de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et de la station de métro Maelbeek, commis le 22 mars 2016 et revendiqués par Daech. La Belgique n’avait alors jamais connu d’attaques aussi meurtrières sur son territoire.

Jan Jambon, ministre belge de l’Intérieur, décrypte les enjeux de la lutte antiterroriste et fait le point sur une année de lutte contre l’islam radical.

Un an après les attentats, avez-vous le sentiment de mieux appréhender la menace?

Oui, je crois. La Belgique sort d’années où elle a fait des économies sur la sécurité, la police, la justice et le renseignement. Depuis 2015, nous investissons: 200 millions d’euros (202 millions de francs) en 2015, 400 millions en 2016. Mais recruter et, surtout, former, cela prend du temps.

Le public lui aussi change de culture. J’entends des Belges qui se plaignent de ne pas avoir été contrôlés, ici...

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