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Inde: la fillette violée et mutilée dans un état stable

La petite Indienne de 5 ans, violée et mutilée par un voisin de 22 ans, se trouve dimanche dans un état stable. Son bourreau a été arrêté samedi.

21 avr. 2013, 09:30
An Indian women activist of India main opposition Bharatiya Janata Party shouts slogans outside ruling United Progressive Alliance chairperson Sonia Gandhi?s residence during a protest against the rape of a 5-year-old girl in New Delhi, India, Sunday, April 21, 2013. The girl was raped and tortured by a man who held her in a locked room in India's capital for two days. (AP Photo/Manish Swarup)

Une fillette de 5 ans violée et mutilée à New Delhi par un homme d'une vingtaine d'années se trouvait dans un état stable dimanche. Des manifestants dénoncent l'inaction de la police dans un pays traumatisé par la mort en décembre d'une étudiante après un viol.

La victime est soignée dans le meilleur hôpital public de la capitale fédérale indienne pour de graves blessures internes subies pendant sa séquestration par un voisin de 22 ans, employé dans un atelier de confection. Ce dernier a été arrêté samedi.

"Elle est dans un état stable et elle montre ses signes d'amélioration", a déclaré le médecin en chef de l'hôpital, D.K. Sharma. "Elle est consciente et parle à ses parents, aux médecins et aux infirmières et on peut dire que ses jours ne sont plus en danger", a-t-il ajouté.

Les journaux indiens faisaient dimanche la Une de cette nouvelle affaire de viol. "Delhi en colère sort dans la rue", titrait le "Sunday Pioneer" au moment où une foule se rassemblait devant le principal poste de police de la ville.

Après avoir enlevé sa victime lundi, l'avoir retenue pendant 40 heures, violée et torturée, le suspect a été appréhendé après s'être réfugié chez ses beaux-parents dans l'Etat du Bihar, dans l'est du pays.

Des précédents

L'Inde a entamé un véritable examen de conscience après la mort d'une étudiante de 23 ans le 29 décembre dernier, treize jours après avoir été violée et battue par six hommes dans un autobus de la capitale.

En mars, une campeuse suisse avait, elle aussi, été violée par plusieurs hommes dans le Madhya Pradesh (centre) tandis qu'en janvier, une Sud-coréenne a été droguée puis violée dans le même Etat par le propriétaire de l'hôtel où elle séjournait.

La chambre basse du Parlement indien a approuvé mi-mars un projet de loi renforçant les sanctions contre le viol et les autres agressions à caractère sexuel.

Ce projet renforce les sanctions contre le viol, le harcèlement, les attouchements, le voyeurisme et les attaques à l'acide. Il prévoit une peine de prison de vingt ans minimum pour viol en réunion, susceptible d'être commuée en détention à perpétuité.

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