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Israël: l’investiture du gouvernement repoussée à dimanche

Engagés pendant plus d’un an dans un bras de fer pour la direction d’Israël, Benjamin Netanyahu et Benny Gantz avaient annoncé la formation d’un gouvernement d’urgence. Son investiture a été reportée à dimanche.

14 mai 2020, 18:57
L'accord prévoit le maintien de Benjamin Netanyahu au poste de Premier ministre pendant les 18 premiers mois. Benny Gantz suivra pour une période équivalente.

Après 500 jours de rebondissements et trois élections, la prestation du gouvernement d’union de Benjamin Netanyahu et de son ex-rival Benny Gantz a été repoussée à dimanche en Israël. D’ultimes tractations sur l’attribution des postes ministériels sont invoquées.

Les parlementaires devaient jouer jeudi le dernier épisode de «Crise politique israélienne» et entamer simultanément la nouvelle saison de «Gouvernement d’union». Mais quelques heures avant leur entrée en scène, les acteurs politiques ont reporté leur pièce à dimanche.

 

 

«M. Netanyahu a demandé à M. Gantz de reporter la prestation de serment afin de lui permettre de terminer la répartition des portefeuilles au sein du Likoud. Gantz a accepté», ont indiqué les deux camps dans un communiqué.

Les deux chefs de parti, engagés pendant plus d’un an dans un bras de fer pour la direction d’Israël et chacun incapable de rallier une majorité après trois élections, ont enterré la hache de guerre au profit d’un «gouvernement d’union et d’urgence» qui devra remettre le pays sur les rails après la tempête «corona».

A lire aussi : Israël: Netanyahu et Gantz forment un gouvernement d’urgence

Leur accord prévoit le maintien de Benjamin Netanyahu, dont le procès pour corruption doit s’ouvrir le 24 mai, au poste de Premier ministre pendant les 18 premiers mois. Benny Gantz suivra pour une période équivalente. Les portefeuilles ministériels ont été répartis de manière équitable entre les deux camps.

Menaces de députés

Chaque camp est libre de redistribuer ces postes parmi ses alliés, ce que Benny Gantz a fait en conviant une partie de la gauche au gouvernement et Benjamin Netanyahu des formations ultra-orthodoxes.

Mais jeudi soir, des postes n’étaient toujours pas attribués et des députés de droite ont menacé de ne pas voter la confiance au gouvernement s’ils n’en faisaient pas partie.

«Tout tourne autour de l’attribution des sièges. Ce gouvernement ne semble pas avoir d’idéologie», notait d’ailleurs le quotidien Yediot Aharonot, soulignant que les tractations avaient fait en sorte qu’il «n’y ait aucun débat de fond» sur les orientations du gouvernement, le plus large de l’histoire d’Israël avec à terme 36 ministres.

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