La déclaration de Raymond Domenech sonne comme une nouvelle provocation. Mais il n’en est rien. L’ancien sélectionneur des Bleus a participé à un clip vidéo contre la violence faite aux femmes. "Je ne supporte pas les Bleus", un slogan comme un coup de poing. Les bleus ne sont pas les joueurs de l’Hexagone mais les ecchymoses et blessures qui marquent le corps des femmes agressées par leur compagnon.
— Raymond Domenech (@RaymondDomenech) 31 mai 2016
Elle est formidable, cette campagne contre les violences conjugales @RaymondDomenech #JeNeSupportePasLesBleus pic.twitter.com/PZk47d3YmB
— Adeline Francois (@a2linefrancois) 1 juin 2016
Très belle campagne.. Et moi non plus #JeNeSupportePasLesBleus ..https://t.co/GP9ylnHcRu
— Clio Pajczer (@ClioOfficiel) 31 mai 2016
En France, selon l’Insee, on estime que 223'000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences conjugales graves de la part de leur ancien ou actuel partenaire. Et une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-compagnon.
Aux côtés de Raymond Domenech, une vingtaine de people sportifs ou issus des médias ont également participé à cette campagne de prévention de l’association Elle’s Imagine’nt "Je ne supporte pas les Bleus", comme Frank Leboeuf ou encore Estelle Denis.
Un hashtag a été lancé sur Tweeter pour l'occasion: #JeNeSupportePasLesBleus.
Une opération en marge de l'Euro 2016 qui rappelle aussi que ces agressions peuvent concerner tout le monde, touche les enfants et, très important, que "violence conjugale" ne signifie pas forcément "violence physique"...