Le calme prévalait hier au Kenya au lendemain de l'élection d'Uhuru Kenyatta à la présidence, dans un contraste frappant avec les émeutes qui avaient marqué le précédent scrutin de 2007. L'appel à maintenir la paix lancé par le principal opposant de Uhuru Kenyatta, Raila Odinga, semblait avoir été suivi.
Raila Odinga, qui se présentait pour la troisième et sans doute ultime fois à la présidentielle, a contesté le verdict de la Commission électorale, mais il a choisi de le faire exclusivement devant la Cour suprême.
Les médias kényans ont salué hier sa décision. A l'instar du "Standard on Sunday", ils appelaient aussi le nouveau président, 51 ans, à panser les plaies d' "un pays coupé en deux par des fractures tribales et économiques". La tonalité conciliante du président élu, dans son premier discours samedi après l'annonce de sa victoire, "constitue de toute évidence un bon départ pour faire face aux...