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L'absence de Marine Le Pen serait un trouble selon François Bayrou

L'absence de Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle, dans l'hypothèse où la présidente du Front national n'obtiendrait pas un nombre suffisant de parrainages, «serait un trouble», a estimé ce matin le candidat centriste François Bayrou.

13 févr. 2012, 10:03
bayrou

Si la candidate frontiste ne peut se présenter, «il faudra en discuter avec les autres grands partis (...) afin de permettre au pluralisme d'exister», a déclaré le patron du MoDem sur RTL.

«Ce n'est pas à une formation comme la mienne de le faire seul, cela ferait manoeuvre. Mais il faut en discuter avec les autres responsables politiques. Enfin, s'ils y sont prêts», a-t-il ajouté, réaffirmant une position exprimée la veille au JT de 20h de France 2.

Opposé aux récentes propositions du président Nicolas Sarkozy en vue de sa probable candidature, notamment à l'idée d'un référendum sur les droits des chômeurs, M. Bayrou s'en est également pris au programme du Parti socialiste, qui, à ses yeux, n'a pas «réponse à toutes les questions» sur les questions sociales et économiques. «Les solutions du PS ne sont pas à la hauteur», a-t-il jugé.

Sur la question de la retraite, le président du MoDem a indiqué que s'il accédait à la magistrature suprême, il proposerait de réformer «sur quelques années» le système actuel pour parvenir à une "retraite par points, que je propose depuis dix ans et qui est maintenant soutenue (...) par de grandes centrales syndicales, la CFDT par exemple».

«Il faut que chacun puisse, avec les droits qu'il a acquis au travers du temps, choisir l'âge du départ à la retraite en fonction de ce qui l'attend et de la pension qu'il recevra», a-t-il plaidé, considérant qu'un système par points «donnera aux gens de vrais droits en fonction de la pénibilité du travail et de la durée de leur travail».

Enfin, interrogé sur le dossier du nucléaire, François Bayrou a exprimé son refus que la prolongation de la durée de vie des centrales ou leur fermeture «soit une décision politique». Selon lui, "il faut respecter les choix de l'Autorité de sûreté du nucléaire".

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