Hier, Alger a opté pour la force, 24 heures après l'entrée, dans la nuit de mardi à mercredi, de terroristes islamistes sur le complexe gazier d'In Amenas, exploité par BP tout près de la frontière libyenne. Le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, avait rejeté toute négociation avec les preneurs d'otages. "Les autorités algériennes ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation", avait-il indiqué.
"Le cours des événements n'augure rien de bon pour les otages", nous confiait, hier soir, un ex-haut responsable des services de renseignements algériens. "Mais il est tout à fait clair que les terroristes seront totalement éliminés, quel que puisse être le prix à payer."
Avions de combat
Un assaut a donc été lancé contre ce groupe qui retenait plusieurs centaines d'employés algériens et une quarantaine d'étrangers de différentes nationalités, parmi lesquels des Français, des Britanniques, des Norvégiens, des Américains et des Japonais notamment....