Beaucoup craignaient que Bachar el-Assad ne traîne des pieds, mais ce sont finalement les Occidentaux qui pourraient jouer des tours au calendrier: faute de candidat pour détruire en Europe l'arsenal chimique syrien, les Etats-Unis envisagent de faire le travail eux-mêmes, au besoin en pleine mer et pourquoi pas sur une plate-forme sécurisée en Méditerranée.
Formellement, le calendrier fixé par le tandem américano-russe et par l'ONU est respecté. La Syrie, malgré les doutes, tient les délais, et elle a achevé de neutraliser ses installations comme convenu, pour le 1er novembre. L'étape suivan...