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L'enquête se poursuit des deux côtés de la Manche

En France, les enquêteurs attendent de pouvoir interrogé la fillette blessée au cours de l'attaque. En Angleterre, la fouille de la maison de la famille se poursuit.

12 sept. 2012, 17:22
L'enquête sur la tuerie de Chevaline, près d'Annecy, se poursuit: le frère de Saad al-Hilli, une des victimes, est interrogé par la police britannique.

Une semaine après les faits, l'enquête sur la tuerie de Chevaline, dans les Alpes françaises, se poursuivait mercredi des deux côtés de la Manche. Les enquêteurs attendent toujours de pouvoir auditionner la fillette de sept ans, témoin clef du drame, hospitalisée à Grenoble.

"La fillette n'a toujours pas été entendue", a indiqué mercredi matin le service information de la gendarmerie française. Les enquêteurs attendent beaucoup de l'audition de la fille aînée du couple britannique abattu par balles sur une route forestière à Chevaline, en Haute-Savoie, mercredi dernier.
 
La mère de l'épouse, ainsi qu'un cycliste français, avaient également été tués. Seules les deux fillettes de cette famille d'origine irakienne avaient réchappé à la fusillade.
 
Gravement blessée, Zainab, sept ans, est la seule témoin à pouvoir peut-être décrire la scène de la tuerie, alors que sa petite soeur de quatre ans cachée pendant huit heures dans la voiture, "a entendu, mais rien vu", selon le procureur de la République Eric Maillaud. Zainab est sous sédatifs après être sortie dimanche du coma artificiel dans lequel elle avait été plongée.
 
En Grande-Bretange, la police poursuivait mercredi la fouille systématique de la maison anglaise de la famille al-Hilli victime de la tuerie. Dans la grande ceinture verte au sud de Londres, les policiers ont continué leur va-et-vient dans la maison de Claygate, emportant des pièces à conviction à des fins d'examen.
 
Cinquième journée de fouilles
 
Ils passent depuis cinq jours chaque pièce au peigne fin. La fouille était menée en présence d'hommes de la police scientifique revêtus de combinaisons, masques et gants de protection. La famille victime de la tuerie sont Saad al-Hilli, 50 ans et son épouse Iqbal 47 ans, britanniques d'origine irakienne, ainsi que sa belle-mère suédoise également née en Irak.
 
Dans le cadre du volet britannique de l'enquête, sous supervision des gendarmes français, Zaid, le frère de Saad al-Hilli, a été interrogé quatre jours d'affilée depuis samedi. Cette audition en qualité de témoin libre a été interrompue mercredi.
 
Aucun élément de sa déposition n'a filtré, alors que des informations avaient fait état la semaine dernière d'une brouille de nature financière entre les deux frères, consécutive à un héritage du père décédé l'an dernier en Espagne.
 
Un des deux juges d'instruction chargé de l'enquête ainsi que le procureur d'Annecy, Eric Maillaud, sont attendus jeudi dans le comté du Surrey pour y faire un point avec les gendarmes français dépêchés en fin de semaine dernière outre-Manche, et avec la police britannique.
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