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L'ex-otage le prêtre Georges Vandenbeusch de retour en France

Le prêtre français Georges Vandenbeusch est arrivé mercredi en France, un mois et demi après son enlèvement au Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram. Il a été accueilli par le président François Hollande.

01 janv. 2014, 11:11
Le prêtre français Georges Vandenbeusch accueilli par le Président de la République française.

Le Falcon transportant l'ex-otage français, le prêtre français Georges Vandenbeusch qui avait été kidnappé le 13 novembre dans sa paroisse de Nguetchewe, à 30 km de la frontière avec le Nigeria, a atterri sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris. Georges Vandenbeusch était accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

L'ex-otage, souriant et fraîchement rasé, a été accueilli a sa descente de l'avion par le président François Hollande, une dizaine de proches dont ses parents adoptifs et des membres du diocèse de Nanterre (banlieue parisienne) auquel il était rattaché.

Le père Georges, 42 ans, était d'abord apparu mardi à Yaoundé un peu amaigri, portant une barbe et vêtu d'un simple T-shirt blanc. Souriant et l'air détendu, il s'était alors dit "en pleine forme". "Je mesure bien la chance que j'ai. Il y a des otages qui sont restés terriblement longtemps", avait-il déclaré.

Ennui et colère

Celui qui avait été enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre par une quinzaine d'hommes armés du groupe Boko Haram dans l'extrême nord du Cameroun a brièvement évoqué sa captivité: "J'étais sous un arbre pendant un mois et demi. Sept semaines ça fait beaucoup d'heures, quand on est otage et qu'on a rien à faire, rien à lire, personne à qui parler."

"C'est l'ennui terrible, de la tristesse et de la colère", a-t-il résumé. Il a confirmé avoir été détenu au Nigeria voisin, aux mains de ravisseurs parlant Haoussa, langue du nord du pays le plus peuplé d'Afrique, dans une zone frappée depuis Noël par "des bombardements".

Pas de rançon versée

L'armée nigériane a assuré ne pas avoir été impliquée dans la libération du prêtre français, sur laquelle très peu de détails ont filtré. Le père Vandenbeusch s'est simplement dit "extrêmement reconnaissant" envers le président camerounais Paul Biya. Il a ainsi fait écho au chef de l'Etat français, qui a remercié son homologue camerounais "pour son implication personnelle".

Laurent Fabius avait assuré mardi qu'aucune rançon n'avait été versée en contrepartie de sa libération, mais qu'il y avait eu des "discussions".

Six Français restent retenus en otages au Mali et en Syrie. "Je ferai tout pour les libérer", a assuré mardi soir François Hollande dans ses voeux du Nouvel An aux Français.

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