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L'UE accuse à nouveau Google d'abuser de son pouvoir

Le géant Google abuse de sa position dominante pour freiner ses concurrents. C'est l'accusation qu'a renouvelé pour la troisième fois l'Union Européenne. L'entreprise répondra dans quelques semaines.

14 juil. 2016, 16:35
Avec les annonces de jeudi, la société est désormais visée par l'Union européenne (UE) par trois enquêtes parallèles pour abus de position dominante.

La Commission européenne a lancé jeudi une nouvelle offensive contre le géant américain Google. Elle l'accuse encore une fois d'abus de position dominante.

L'exécutif européen a adressé à Google deux "communications des griefs", l'équivalent d'un acte d'accusation dans le jargon bruxellois, pour pratiques anticoncurrentielles. L'une concerne ses pratiques publicitaires, l'autre son service de comparaison de prix.

Dans le premier cas, la commission "a informé Google, dans une communication des griefs, de son avis préliminaire selon lequel l'entreprise a abusé de sa position dominante en limitant artificiellement la possibilité, pour les sites web tiers, d'afficher les publicités contextuelles émanant de concurrents de Google".

Dans le second cas, elle "a renforcé, dans une nouvelle communication des griefs, sa conclusion préliminaire selon laquelle Google a abusé de sa position dominante en favorisant systématiquement son service de comparaison de prix dans ses pages de résultats". Il s'agit d'une accusation supplémentaire à celle déjà présentée en avril 2015 sur le même sujet.

Réponse dans les semaines à venir

Google, filiale de la holding Alphabet, a réagi en déclarant qu'il répondrait dans quelques semaines.

"Nous croyons que nos innovations et l'amélioration de nos produits ont enrichi les possibilités de choix dont disposent les clients européens et qu'elles favorisent la concurrence. Nous allons étudier les nouveaux arguments de la commission et nous fournirons une réponse détaillée dans les semaines à venir", a déclaré un porte-parole.

Le groupe risque en théorie une amende d'un montant maximal égal à 10% de son chiffre d'affaires dans chaque dossier ouvert à son encontre s'il est jugé coupable d'infraction aux règles de la concurrence.

Trois enquêtes en cours

Avec les annonces de jeudi, la société est désormais visée par l'Union européenne (UE) par trois enquêtes parallèles pour abus de position dominante. En effet, le 20 avril dernier, l'exécutif européen avait adressé à la firme une "communication des griefs" concernant le système d'exploitation et les applications Android.

Bruxelles y accuse notamment Google d'obliger les fabricants de téléphones portables qui utilisent son logiciel de préinstaller ou de privilégier certains de ses services sur leurs appareils. L'envoi d'une communication des griefs ne préjuge en rien de l'issue de l'enquête.

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