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L'UE s'organise pour lutter contre la cybercriminalité

L'Union européenne prend les devants pour lutter contre les activités criminelles sur l'internet. Son but: mettre en place les outils pour aider les Etats à lutter contre le vol de données et la pédophilie, en priorité.

09 janv. 2013, 17:08
Deux escrocs faisant du chantage à la webcam sur Internet ont été arrêtés en Côte d'Ivoire par la Police vaudoise et abidjannaise.

L'Union européenne s'est dotée d'un centre européen pour aider les Etats à lutter contre les activités des organisations criminelles sur l'internet, avec pour priorités le vol des données et la pédophilie, a annoncé mercredi la Commission européenne.

EC3, nom de code de ce centre installé dans les locaux d'Europol à La Haye, sera inauguré vendredi par la commissaire chargée de la Sécurité, Cecilia Malmström, et sera opérationnel à compter du 11 janvier.

"Les cybercriminels sont intelligents et prompts à mettre les nouvelles technologies au service d'intentions criminelles. L'EC3 nous aidera à les surpasser en intelligence et en vitesse afin de prévenir et de combattre leurs actes criminels", a-t-elle expliqué au cours d'un point de presse à Bruxelles avec le directeur du nouveau centre, Troels Oerting.

EC3 n'aura pas un rôle de police. "Les crimes commis dans le cyberespace doivent être élucidés par les Etats", a insisté la commissaire, soucieuse de ne pas empiéter sur les prérogatives des Etats.Sa vocation est d'apporter son expertise aux enquêtes de police et de coordonner les informations.

Commerce d'images traqué

Doté d'un budget de 4,6 millions d'euros (5,6 millions de francs) pour 2013, EC3 devrait compter 40 collaborateurs à ses débuts.

Le centre ne sera pas chargé de faire la chasse au téléchargement illégal, mais de traquer les organisations commercialisant des images de pédophilie, se livrant au "phishing" (vol de codes, de mots de passe et de données) et aux arnaques en ligne.

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