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La justice parisienne enquête sur les pénalités infligées à Sarkozy

Une nouvelle enquête visant l'ex-chef de l'Etat français veut déterminer s'il y a eu un éventuel "abus de confiance" au préjudice de l'UMP qui avait réglé les pénalités infligées.

07 juil. 2014, 13:36
FILE - This March 10, 2014, file photo shows Former french President Nicolas Sarkozy during the inauguration of the Foundation Claude Pompidou in Nice, southeastern France. Former French President Nicolas Sarkozy has been detained and is reportedly being questioned by financial investigators in a corruption probe that is rattling France?s conservative political establishment. (AP Photo/Lionel Cironneau, File)

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après l'invalidation des comptes de sa campagne présidentielle de 2012, a dit lundi une source judiciaire. Les obstacles judiciaires se multiplient sur la route d'un retour de l'ancien président français en politique.

Ouverte le 2 juillet, cette enquête vise un éventuel "abus de confiance" au préjudice de l'UMP, qui avait réglé la facture à la place du candidat. Les investigations ont été confiées à l'office anticorruption (Oclciff) de la police judiciaire.

Les commissaires aux comptes de l'UMP ont alerté le 1er juillet le parquet sur la prise en charge par le parti de ces pénalités que M. Sarkozy aurait dû régler lui-même.

Cette nouvelle enquête visant l'ex-chef de l'Etat, qui a amorcé un retour en politique pour les tout prochains mois, trouve son origine dans l'invalidation des comptes de sa dernière campagne, en raison du dépassement des dépenses autorisées.

Mis en examen auparavant

Dans sa décision du 19 décembre 2012, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait ordonné que M. Sarkozy restitue à l'Etat l'avance forfaitaire de 153'000 euros dont il avait bénéficié en tant que candidat, mais aussi qu'il verse au Trésor public la somme de 363 615 euros, soit le montant du dépassement du plafond des dépenses, fixé à 22'509'000 euros.

Après une quinzaine d'heures de garde à vue - mesure sans précédent pour un ancien président de la République française -, il avait été mis en examen par ailleurs dans la nuit de mardi à mercredi notamment pour corruption et trafic d'influence actifs.

Dans ce dossier, il est soupçonné avec son avocat Thierry Herzog d'avoir tenté d'obtenir des informations pourtant soumises au secret auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, sur une autre procédure judiciaire le concernant.

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