Malgré la peur de la répression, les manifestants hostiles au président burundais Pierre Nkurunziza sont de nouveau descendus dans les rues, hier, à Bujumbura. La crise politique y reste totale à une semaine du début théorique des élections générales.
Au lendemain d'une mobilisation en demi-teinte, des dizaines, parfois même des centaines de jeunes ont manifesté dans plusieurs quartiers périphériques de la capitale. Ils tentent d'installer des petites barricades de fortune au milieu des rues, au son des sifflets et des slogans hostiles au pouvoir.
Tirs en l'air
Comme la veille également, les m...