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La reine de l’Europe sème le doute

A l’heure d’importantes échéances, dont le Brexit, l’Allemagne apparaît moins en pointe dans l’UE.

07 nov. 2018, 00:01
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La décision d’Angela Merkel d’abandonner la présidence de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), en décembre, et de ne pas briguer sa propre succession à la tête du gouvernement allemand, en 2021, ne laisse de susciter des interrogations dans l’UE.

La chancelière disposera-t-elle encore, ces prochaines années, d’une autorité suffisante pour faire progresser des dossiers européens prioritaires, tels que la gestion des migrations, le Brexit, l’endiguement du national-populisme ou encore l’approfondissement de l’Union économique et monétaire européenne? Les avis sont extrêmement partagés. Christian Behrendt, constitutionnaliste à l’Université de Liège et grand spécialiste de la politique allemande – il possède la double nationalité allemande et belge –, lui, est confiant.

En annonçant récemment sa future abdication, la «reine de l’Europe» n’a-t-elle pas déjà perdu son pouvoir?

Angela Merkel a déclaré qu’elle n’avait aucune intention de démissionner avant la fin de la législature, en 2021. Le signal qu’elle a lancé est clair:...

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