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La Suisse ajuste sa politique d’asile pour les Erythréens

Les autorités ne voient guère de changements de la part du régime d’Asmara. Sauf pour ceux qui ne sont pas astreints au service militaire.

24 juin 2016, 00:04
ZU DEN ZAHLEN UEBER ASYLGESUCHE IN DER SCHWEIZ 2014 STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG, 22. JANUAR 2015, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG -  Asylbewerber aus Eritrea in der Zivilschutzanlage von Lumino am Mittwoch, 20. August. Etwa 50 Asylbewerber aus Eritrea sind seit Ende Juli 2014 in der Zivilschutzanlage von Lumino untergebracht.  (KEYSTONE/Ti-Press/Gabriele Putzu) SCHWEIZ ASYL GESUCHE 2014

Berne

Sandrine Hochstrasser

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a publié hier un nouveau rapport sur l’Erythrée, deux semaines après celui de la Commission d’enquête des Nations Unies. Si ses conclusions demeurent accablantes - «les déserteurs sont condamnés à des peines extrajudiciaires, sans possibilité de recours»; «le service national est toujours illimité dans le temps»,… – un léger «ajustement» de la politique d’asile semble possible, a affirmé hier Pius Betschart, vice-directeur du SEM.

La Suisse va introduire une nouvelle restriction à l’égard de certains Erythréens. Ceux «qui n’ont pas encore été convoqués au service national, de même que ceux qui ont été exemptés ou libérés du service national, ne sont dorénavant plus reconnus comme réfugiés». A peine quelques centaines de requérants sont concernés. Et ils ne seront tenus de partir que s’ils possèdent sur place un réseau social ou familial, ou une...

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