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L’affaire des «tueurs fous du Brabant» rebondit

Ils avaient semé la mort dans les années 1980. L’un d’entre eux était peut-être un gendarme impliqué dans une tentative de déstabilisation de l’Etat.

26 oct. 2017, 23:10
/ Màj. le 27 oct. 2017 à 00:01
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Troublant témoignage post-mortem, auditions d’anciens gendarmes, découverte d’objets au fond d’un canal, etc: l’affaire, jamais élucidée, des «tueurs fous du Brabant», qui avaient semé la terreur dans les années 1980, rebondit en Belgique.

On les appelle toujours les «années de plomb», au Plat Pays. Entre le 13 mars 1982 et le 6 novembre 1985, 28 personnes ont péri et une quarantaine d’autres ont été blessées au cours de braquages, en particulier de supermarchés, réalisés par une (petite) bande criminelle dont on ignore toujours les motivations.

Le butin des attaques, d’une incroyable sauvagerie, n’a en effet jamais été élevé. C’est à croire que l’argent n’intéressait pas vraiment les assaillants. Etaient-ils donc de simples «prédateurs»? Ou leurs assauts participaient-ils d’une tentative de déstabilisation de l’Etat, sans doute par des groupuscules d’extrême droite, très actifs en Belgique à l’époque? Trente-deux ans après les faits, les enquêteurs planchent toujours sur les deux scénarios.

Les...

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