Laurent Ségalat, le généticien français condamné à 16 ans de prison pour le meurtre de sa belle-mère, ne devrait reprendre le travail qu'après les Fêtes. Son employeur, le CNRS, lui a "gentiment conseillé de prendre un peu de recul, le temps que l'effervescence médiatique retombe", a-t-il déclaré.
"Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et mon laboratoire font partie des dommages collatéraux de la décision rendue il y a dix jours. Ils sont assaillis de coups de fil par la presse", a expliqué Laurent Ségalat sur RTL, dans l'émission "L'heure du crime", une interview reprise par "20 Minutes".
Acquitté en première instance en juin, le scientifique a été condamné le 2 décembre à 16 ans de prison par la Cour d'appel du Tribunal cantonal vaudois. Le Français n'était pas présent à la lecture du verdict. Il avait regagné la France, où il réside, et d'où il ne peut pas être extradé.
Ses avocats ont annoncé qu'ils allaient recourir contre le jugement de la Cour d'appel.