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Le boxeur et son «erreur»

14 févr. 2019, 00:01

«J’ai voulu empêcher une injustice, et j’en ai créé une autre»: l’ex-boxeur Christophe Dettinger, jugé, hier, pour avoir frappé deux gendarmes, le 5 janvier, regrette une «erreur» qu’il explique par la «violence» subie par les gilets jaunes lors des manifestations.

L’atmosphère est électrique dans la salle bondée du Tribunal correctionnel de Paris. Le boxeur a les traits tirés. Sur les bancs de la défense, ses avocats ont reçu le renfort d’Henri Leclerc, doyen des pénalistes et inlassable défenseur des libertés. En face, un seul des deux gendarmes frappés lui fait face, assis devant s...