La menace aux allures de chantage est désormais bien rodée. Chaque fois que la Turquie entend faire pression sur l’Europe, Recep Tayyip Erdogan avertit ses interlocuteurs d’une possibilité d’ouvrir le «robinet à réfugiés». «Avec ou sans soutien, nous allons continuer à accueillir nos hôtes, mais seulement jusqu’à un certain point. Si nous constatons que cela ne fonctionne pas, nous n’aurons d’autre choix que d’ouvrir les portes» vers l’Europe, prévenait-il encore, il y a trois semaines, lors d’une rencontre à Budapest avec Viktor Orban, le premier ministre hongrois.
Avec plus de quatre million...