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Le CICR réexamine complètement sa présence au Pakistan

Le CICR réexamine sa présence et ses activités au Pakistan après l'assassinat d'un de ses collaborateurs.

10 mai 2012, 12:16
Des mesures immédiates ont été prises avec une suspension des activités à Peshawar et Karachi.

Le CICR réexamine sa présence et ses activités au Pakistan après l'assassinat d'un de ses collaborateurs retrouvé décapité le 29 avril à Quetta (sud-ouest), a indiqué jeudi l'organisation. Les opérations à Peshawar, Karachi et au Baloutchistan ont été suspendues.

"La récente attaque contre le CICR nous conduit à reconsidérer complètement l'équilibre entre l'impact humanitaire de nos activités et les risques encourus par nos employés", a affirmé à Genève le Comité International de la Croix Rouge (CICR) dans un communiqué.

Des mesures immédiates ont été prises avec une suspension des activités à Peshawar et Karachi. Les opérations au Baloutchistan avaient été arrêtées immédiatement après le drame. Les autorités pakistanaises avaient découvert le 29 avril le corps décapité d'un médecin britannique employé du CICR Khalil Rasjed Dale, enlevé le 5 janvier à Quetta.

Impact négatif

Paul Castella, chef de la délégation du CICR au Pakistan, a regretté l'impact négatif de ces mesures sur l'aide aux personnes vulnérables, blessées et malades. Elles concernent environ 500 employés locaux qui ont été mis en congé payé et plus de 50 expatriés. Le CICR compte au total plus de 80 expatriés au Pakistan.

Paul Castella a précisé que l'organisation analyse encore la situation et qu'une décision définitive sur la présence et le déploiement du CICR au Pakistan sera prise dans les prochaines semaines.

D'après un responsable de la police pakistanaise, les talibans pakistanais avaient revendiqué l'assassinat du médecin en évoquant une rançon non versée. Le CICR avait "condamné dans les termes les plus forts cet acte de barbarisme".

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