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Le Costa Concordia plombe les comptes de l'américain Carnival

Le naufrage du Costa Concordia a des répercussions économiques sur le groupe américain Carnival.

09 mars 2012, 18:45
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Le groupe américain Carnival, numéro un mondial des croisières, a revu en forte baisse ses prévisions de résultats, principalement à cause du coût du naufrage en janvier du Costa Concordia, l'un des plus gros bateaux de sa flotte.

Carnival a précisé vendredi que la catastrophe, dans laquelle 32 personnes ont perdu la vie, avait moins nui à ses activités en Amérique du Nord qu'en Europe. Il a ajouté que ses réservations s'amélioraient, sauf pour la marque Costa, qui exploite 14 de ses 99 bateaux.

Pour l'exercice fiscal en cours, le groupe prévoit désormais un bénéfice par action de 1,40 à 1,70 dollar, soit 1,15 dollar de moins qu'évoqué en décembre.

Sur le trimestre à fin février, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 3,58 milliards de dollars (3,29 milliards de francs), en hausse de 4,8%, et une perte nette de 139 millions (18 cents par action).

Fin janvier, Carnival avait annoncé que le désastre du Costa Concordia, qui s'est échoué au large des côtes italiennes, amputerait ses bénéfices de 155 à 175 millions de dollars cette année. Vendredi, le groupe a précisé que le Costa Concordia était désormais considéré comme "une perte totale".

La filiale Costa devrait afficher une perte de 100 millions de dollars cette année, contre un bénéfice de 400 millions l'an dernier. Les déboires du groupes ont continué avec un incendie sur le Costa Allegria, qui a contraint les passagers à passer plusieurs jours sans électricité sur le bateau dans l'océan Indien.

Déjà confronté avant ces accidents à une baisse de la demande en Europe, Carnival, qui possède aussi les croisières Holland America et Princess Cruises, avait déjà réduit ses tarifs pour 2012 et averti que l'amélioration de son chiffre d'affaires par cabine resterait "lente" cette année.

Vendredi, le groupe a dit espérer que les réservations retrouvent un niveau "normal" plus tôt que prévu. L'amélioration est déjà perceptible en France et en Espagne, mais moins en Italie et en Allemagne, a précisé son directeur général adjoint.

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