Si le réchauffement climatique était un ouvrage, il serait le livre des records. Pas une semaine ne passe sans l’annonce de chiffres qui repoussent les limites de l’entendement, sans égard pour l’accord de Paris de 2015. Comme celle de l’Institut d’océanographie Scripps, en Californie, au début du mois, qui a enregistré un nouveau pic de concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre: 411,6 parties par million (ppm).
Si les records de chaleur et de pollution ont tendance à engourdir trop d’individus qui finissent par fermer les yeux face au péril, d’autres tentent de réveiller les adultes et...