A peine ouvert, le procès de 61 hommes accusés de meurtre avec préméditation après les violences qui ont provoqué la mort de 74 personnes dans le stade de Port-Saïd, le 1er février, a été brièvement suspendu hier au Caire. Douze autres prévenus, dont neuf policiers, comparaissent pour des délits moindres.
Debout sur les bancs de la cage grillagée dans laquelle ils comparaissent, les accusés ont vivement nié toute responsabilité dans la plus grande tragédie de l'histoire du football égyptien. "Nos droits seront reconnus ou nous mourrons", ont-ils hurlé pendant la lecture des chefs d'inculpa...